journal du libertinage

Lundi 6 mai 1 06 /05 /Mai 12:27

 

Cette chambre d’hôtes gays accueille des amateurs de fist, qui consiste à pénétrer le vagin ou l’anus avec la main. Rencontre.

(Du Cher) Ce n’est pas une maison bleue accrochée à une colline. C’est une maison d’hôtes pour passionnés du « fist », cette pratique qui consiste à introduire une main, voire un bras dans un vagin ou un anus. C’est aussi un mythe, une maison qui étonne ou fait rire par son concept. Nous avons voulu rencontrer François, Juan Carlos et Nelly, les penseurs de ce lieu original.

Au téléphone, François prévient tout de suite :

« Bon, il y a déjà des journalistes qui sont venus, mais c’était des hommes. Vous, vous êtes des femmes... Ça va donc être compliqué d’assister à une soirée, nous n’avons pas envie de mettre nos clients mal à l’aise. »

Avec Audrey, la photographe de Rue89, nous nous sommes donc rendues dans cette maison d’hôtes gays du Cher en pleine journée. Il faisait très beau. Les champs de colza coloraient d’un jaune magnifique le pays. Et puis il y avait des vaches et des moutons.

On arrive à Assigny, village de 174 habitants, où est située la Fistinière. Ici, pas de problème. La maison d’hôtes est très bien acceptée. François nous accueille. Il est imposant, souriant, porte un pantalon en cuir noir et vous regarde de ses yeux bleus aussi limpides que ceux d’un chat. Il explique :

« Le site internet est connu par beaucoup de gens aux alentours, il y a pleins de gens que ça amuse, mais tout le monde se rend compte qu’on est pas des vieux monstres pervers, qu’on est des gens comme tout le monde. »

La maison, qui date du XVIIe siècle, est tout à fait charmante.

 

 

Thé et petites meringues à la noix de coco

 

Leurs parcours sont improbables. De ceux qui troubleraient une conseillère en orientation. Avant de créer la Fistinière, François tenait une boutique de robes de mariées, Juan Carlos faisait des prothèses orthopédiques et Nelly avait une brasserie.

D’origine colombienne, Juan Carlos arrive à Paris en 1984. Il y découvre la pratique du fist :

« J’aime bien faire la comparaison avec l’éducation grecque où il y avait l’expérimenté, pour ne pas dire le vieux, qui apprenait au jeune. Dans le fist, c’est souvent ça. On apprend avec quelqu’un qui le pratique déjà. »

A la fin des années 90, il rencontre François. Les deux hommes tombent amoureux et très vite cette pratique occupe une place de choix dans leur vie sexuelle. Une vie sexuelle complètement affranchie de la gêne et des tabous qui y sont liés. François et Juan Carlos racontent tous les deux avoir un autre mari et ne jamais être jaloux.

A l’époque, ils rêvent d’un endroit convivial et hygiénique, dédié à leur activité manuelle favorite avec à disposition tout le matériel nécessaire. Des préservatifs aux gants en latex. Cette idée ne va bientôt plus les lâcher.

 

 

Par misscoquine35 - Publié dans : journal du libertinage
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Lundi 6 mai 1 06 /05 /Mai 11:55

Par ces temps de crise, nous nous cherchons à nous extraire du quotidien. Tout y passe et de plus ou moins bon goût. Le sexe, cela n'aura échappé à personne, n'échappe pas à la tendance.

Bien au contraire. Une population croissante s'affirme, à en croire la presse magazine, adepte du "libertinage". Un marché florissant mais pas si gai qu'il n'y paraît. Démocratique encore moins.

Au siècle des Lumières, un libertin était un libre penseur. Il se démarquait des jougs ecclésiastiques et royaux. A l’occasion, il ne dédaignait pas séduire et lutiner des précieuses en pamoison devant l’élégance de son verbe et de sa pensée.

Certes, la Révolution n’a pas été l’affaire, dans ses débuts à tout le moins, des couches populaires. Etre libertin n’était donc pas à la portée de toutes … les bourses.

Les siècles ont passé. La révolution sexuelle de 68 a mis en lumière, et à la portée des foules chevelues, des pratiques coquines qui, entre Diderot et Yvonne de Gaulle, s’étaient localisées fermement dans des cercles huppés et ultraconfidentiels.

En 2013, qu’est le libertinage devenu ? Si vous interrogez un baby boomer d’obédience « libertine », vous avez souvent deux grands types de réponses. Nostalgiques dans tous les cas.

La plus sage est empreinte d’une immense nostalgie portant sur l’évolution du naturisme. Pratique très verte. Communion avec la nature dans le plus simple appareil, son des guitares et des flûtes indiennes, p'tit joint (ou plus fort), coucher de soleil sur des plages sauvages qu’offrait encore le littoral hexagonal. La soirée pouvait, ou non, se finir dans une grande communauté d’esprits et de corps. Très accessible.

La deuxième réponse est un poil plus sulfureuse et onéreuse. Là, la nostalgie tient siège dans des endroits plus feutrés. Soupers, vins fins, boiseries encaustiquées, connivence bourgeoise pour parties fines. A la Chabrol. Beaucoup moins accessible.

 

De fait, le « beaucoup moins accessible » s’est très largement répandu en matière de libertinage. Même si les lieux libertins se sont, à l’évidence, et paradoxalement, démocratisés.

L’exemple du Cap d’Agde (Hérault) est, à ce titre, des plus emblématiques. Le parcours qu’a suivi l’ambiance de ce site, à la base naturiste, est, malheureusement, celui des « Nouveaux Beaufs » dépeints chaque semaine par le dessinateur Cabu dans le Canard Enchaîné.

L’endroit est clairement devenu le haut lieu de l’exhibitionnisme à la petite semaine et de la partouze mécanique. Pourtant, il fait office de paradis européen de l’amateur (qualité qu’on se plaît pudiquement à espérer …). Mais, comme aux portes de l’enfer de Dante, celui qui y entre avec l’envie d’y connaître des sensations spontanées, voire chics a minima, doit y abandonner tout espoir.


L’endroit est désormais semblable à un Sarcelle entouré de murs auxquels il ne manque plus que des miradors pour ressembler, à s’y méprendre, à la centrale de Clairvaux. Mais, pas du tout, au château d’O. Check points, contrôles en tous genres (comme un charmant bracelet qui rappelle au mieux les boules ancestrales du Club Med, au pire un bracelet électronique de libéré sous conditions) y sont la règle.

LOURDES ET LA TOUR EIFFEL



Ici, on ne peut pas voir le Kama Sutra en peinture et le marquis de Sade y perdrait toute sa géniale et folle démesure. En revanche, les boutiques, dignes d’un pauvre centre commercial de chef lieu de canton, proposent un attirail qui, s'il n’était pas clairement orienté, pourrait se négocier à Lourdes ou au pied de la tour Eiffel … Les godemichés du grand siècle sont des sex toys, ce n’est guère une surprise, fabriqués par des vietnamiens ou pakistanais sans doute perplexes, car leurs seules folies sexuelles sont de s’allonger au plus vite pour ne pas mourir à la tâche. Les étals croulent sous des tonnes de fantaisies dont l’apparence et l’usage ne sont pas même ambigus au point de laisser un quelconque fantasme original s’installer dans le cortex du chaland.



Il n’est guère intéressant de se moquer des physiques, mais puisque l’endroit se veut être, entre autres, « le paradis des corps », il faut quand même souligner que, pour les plus beaux, il n’y a plus guère de morceaux qui soient encore vraiment à leurs « propriétaires ». Ces derniers étant accoutrés, par ailleurs, dans des atours qui tiennent plus du jeu de rôles de bas étages que du carnaval de Venise (soupirs …).

Et puis, il faut avoir le "cœur" bien accroché lorsque, assoiffé devant tant de merveilles, on se laisse aller à commander un diabolo fraise et que l’on n'est pas bien sûr du chiffre indiqué sur la note portée par une serveuse (certes peu engoncée par son tailleur), mais qui a laissé son sourire avec le reste de sa garde robe privée. Savoir où ? serait la vraie question excitante.



Un poil (même si le mot est devenu peu adapté) vulgaire comme tableau, non ? Mais le plus dérangeant est à venir. Aux origines, sur les plages naturistes du « Cap », existaient des barrières réelles entre les familles de « culs nus » et les populations plus coquines. Désormais, il faudra à l’habitué de l’endroit accepter que l’éducation sexuelle de ses enfants se fasse très tôt, car il n’est plus rare de voir une dame pratiquer une gâterie buccale à un ou plusieurs copains à moins de vingt mètres d’un château de sable. Rappelons-nous que Félix Faure n’en a pas réchappé. Une pompe funèbre …



 
Par misscoquine35 - Publié dans : journal du libertinage
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Lundi 6 mai 1 06 /05 /Mai 11:44
Par misscoquine35 - Publié dans : journal du libertinage
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Vendredi 3 mai 5 03 /05 /Mai 22:12

lol , j en aiu le sourire en  ecrivant cet article car  cette soiree m aura fallu desdouleurs abdominales atroces

et oui , nature complexee , aller au sauna m etait tres dur en plus le couple avec qui on est alle on le ne le connaissaiyt pas , on ne connaissait pas leur tete la totale

les films que j ai pu me faire la catatrophe

et enfin donc bilan de cette soiree et ben fabuleuse 

j admet beaucoup d hommeseuls car a la base cest un sauna gay  mais c est unlieu tres propre ou vous trouverez des preservatifs pour coquiner des coins calins etc

voic leur site

http://www.saunacalifornia.com/

vous y trouverez tout information pour vous guider

moi je me suis lachee a fond lool

j ai mem fait un trio avec mon bb et le mr du couple , cela etait imprevu car au depart moi et le trio rooooooooooooooooh pas pour moi lool et enfin donc cetait super j ai adore

on y retourne quand cheri ???????

Par misscoquine35 - Publié dans : journal du libertinage
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Vendredi 3 mai 5 03 /05 /Mai 22:07

Et oui le libertinage n est pas tout parfait croyez moi , j en ai fait lesfrais , cela ma fait douter , je me suis demande si j allais continuer meme pleurer

et oui des partenaires qui me font douter de moi , de ma facon defaire

puis on se morfond , puis on en parle avec sa moitie et oui surtout la parole est importante

moi et mon bb on a un rituel si puis je dire on aime se retrouver et faitre la mour et oui moi ca me rassure cest bete  mais je retrouve mon homme quelques  heures auparavants il etait libertin et la avec moi il redevient mon bb d amour

 le libertinage nous aide communiquer je trouve

il faut passer outre ces aleas , mettre aplat la situation et voir l ampleur sdes choses

moi dans mon cas je continue je fais et ferais des renocntres merveilleuses puis dans le lot j aurais surement encore des aleas

cest la vie

Par misscoquine35 - Publié dans : journal du libertinage
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